Après 25 ans passés au sein de services marketing de grandes entreprises nationales et internationales, Catherine Marquèze éprouve le besoin de revenir à ses premières amours : la conception-rédaction. Elle quitte un poste de directrice marketing pour repartir de zéro en entreprise individuelle… enfin, de zéro pas tout à fait. Car, voilà le secret, il faut s’appuyer sur l’acquis pour réussir. Elle nous explique comment.
« Ne restez pas isolé, un créateur doit bien s’entourer pour réussir. »
Catherine Marquèze, conseil en communication écrite, conceptrice-rédactrice pour les entreprises et les particuliers.
Amarris Direct (ECL) : Vous avez démarré il y a seulement quelques mois en changeant complètement d’univers, des regrets ?
Catherine Marquèze (CM) : Non aucun. Évidemment, je quittais la direction marketing d’une grande société. Ce n’est pas facile de se retrouver seule à la tête de son activité du jour au lendemain. Mais je souhaitais revenir à ce que j’apprécie le plus dans mon travail de communicante, le conseil et la prestation de contenus rédactionnels et j’en suis ravie.
ECL : Pour vous, qu’est-ce qu’un créateur d’entreprise doit absolument faire pour démarrer dans de bonnes conditions ?
CM : Ne pas rester isolé. Cela peut paraître évident, mais lorsque l’on travaille seul, on a tôt fait de se décourager ou de perdre confiance en soi. Tout particulièrement quand on se lance dans la prospection téléphonique qui entraîne forcément de nombreuses déconvenues…
Très vite, je me suis rapprochée de réseaux et de clubs d’entrepreneurs où j’ai pu participer à ce que l’on appelle des speeds meetings pro. À première vue, ce n’est pas très séduisant, mais on y apprend beaucoup et c’est l’occasion de s’exercer à se présenter et à vendre ses services.
ECL : Les rencontres vous ont permis de progresser ?
CM : Je sais dorénavant que je sais me vendre, moi. Car c’est très différent de ce que l’on peut faire quand on est salarié en entreprise. Et cela demande de se mettre en condition. Le retour de chefs d’entreprise expérimentés ou de créateurs d’entreprise que l’on peut rencontrer en réseau est, à ce titre, très formateur.
ECL : Une astuce à partager pour commencer à se tisser un réseau professionnel quand on démarre ?
CM : J’ai commencé par me tisser un réseau de partenaires. Je propose une prestation globale à mes clients. Par exemple, si je rédige les contenus de pages web, je leur propose également une maquette, des suggestions de design adaptées au web, du développement, etc.
Je me suis donc entourée de webdesigner, développeurs, photographes… on fonctionne en équipe et cela permet de confronter les idées, les avis. C’est très stimulant.
Et sinon, une astuce qui a plutôt bien fonctionné : pour évaluer la faisabilité de mon projet, j’ai lancé un sondage sur des groupes de discussions en ligne (Viadeo, groupes de discussions de la CCI, etc.). J’ai obtenu une vingtaine de réponses qui ont conforté mon impression.
Mais en plus, j’ai proposé à la fin du questionnaire à ceux qui le souhaitaient de me laisser leurs coordonnées avec un petit cadeau à la clé pour les remercier de leur aide. Ce sont des contacts qualifiés à qui je vais pouvoir faire découvrir mes services.
ECL : Concernant la création de votre structure, vous êtes-vous fait conseiller ?
CM : Trouver la bonne information n’est pas toujours évident. Je me suis beaucoup renseignée, et finalement, c’était toujours le flou. D’une source à l’autre, les infos données pouvaient être tout à fait contradictoires. C’est à ce moment-là qu’une amie m’a recommandé les services d’Amarris Direct.
J’ai tout de suite obtenu des conseils adaptés à ma situation pour choisir mon statut, ma structure, toutes les formalités de création ont été prises en charge… c’est une formule vraiment très simple et confortable et cela m’a fait gagner beaucoup de temps.
ECL : Un retour sur vos premiers mois avec Amarris Direct ?
CM : Pour le moment, tout se passe très bien, que dire de plus ? Un commentaire toutefois, j’ai vraiment apprécié l’accompagnement réservé aux nouveaux clients chez Amarris Direct. Pendant les 3 premiers mois, un collaborateur vous suit et vous accompagne pour vous aider à découvrir toutes les procédures comptables.
On reçoit des rappels, des explications. Cela permet de s’approprier facilement sa gestion. Dorénavant, je sais exactement ce que je dois faire et quand pour être en règle, c’est un souci de moins !
ECL : Un conseil pour conclure aux créateurs d’entreprise qui comme vous s’apprêtent à se jeter à l’eau ?
CM : Ce n’est pas évident de donner des conseils quand on vient soi-même de se lancer dans l’aventure. Mais je me doutais que vous me poseriez cette question. Tout compte fait, je vais vous donner un conseil que ne désavouerait pas un comptable.
En création d’entreprise, quand c’est possible, ne dépensez que ce que vous avez dans votre porte-monnaie. J’avais déjà un client identifié avant de me lancer. J’ai attendu ce 1er paiement pour commencer à investir pour mon développement. J’avance à mon rythme, mais sûrement.
ECL : Si je comprends bien, vous aviez déjà prospecté avant de vous lancer !
CM : En quelque sorte oui et c’est un conseil à partager aussi. Si vous en avez l’opportunité, essayez de créer votre entreprise avec déjà un ou deux clients prêts à vous faire travailler. Et on en revient à ce qu’on se disait au début, le réseau !
Reprenez contact avec vos relations professionnelles liées à vos expériences passées. Ils vous connaissent, ils savent ce que vous pouvez faire, ce que vous valez, bref, ils ont confiance. Sans dire qu’ils auront forcément des missions pour vous, ce seront de bons ambassadeurs de vos services auprès de leurs propres relations.
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Activité : Conseil en communication écrite, en marketing et conception-rédaction Date de création : Décembre 2012 En savoir sur la société de Catherine Marquèze, Un Point. |
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